Le Kang Guru, vu de Nar

La saison d’automne 2005 au Népal a été marquée par la tragédie survenue au Kang Guru, à l’ouest du Népal : dix-huit personnes y sont décédées sous une avalanche.

Le 20 octobre 2005, des trombes de neige et de glace dévastaient vers 5000m le camp intermédiaire  du Kang Guru, sommet de 6981 m proche de Manang, au nord-est de la chaîne de l’Annapurna.

Ces dernières années, cette montagne était devenue un objectif apprécié des expéditions commerciales, françaises notamment. Elle était réputée sûre : 27 expéditions s’y étaient déjà rendues et une seule personne avait trouvé la mort. L’approche mène à travers des paysages magnifiques et des villages pittoresques.

L’avalanche a enseveli, au camp de base, l’ensemble du groupe français, mené par un guide de montagne expérimenté et instructeur de l’ENSA, Daniel Stolzenberg, ainsi que 11 sherpas népalais.
Les 18 personnes ont été entraînées dans un profond ravin ; seules 3 d’entre elles, hors de leur tente, ont été retrouvées avant le début de l’hiver. Jamais auparavant une catastrophe n’avait fait autant de morts au sein d’une expédition dans les montagnes du Népal.

 

Cette expédition était dirigée par Daniel Stolzenberg, alpiniste chevronné et professeur de l’Ecole nationale de ski et d’alpinisme (ENSA) de Chamonix (Haute-Savoie). Accompagné de son épouse Marie-Odile.
Daniel Stolzenberg, 60 ans, avait coutume d’aller une ou deux fois par an dans l’Himalaya, expliquent ses proches.

L’expédition, partie le 28 septembre dernier devait rester de quatre à cinq semaines au Népal. Outre le couple Stolzenberg, elle était composée de cinq autres Français : Bruno Chardin, directeur des remontées mécaniques de la station des Saisies (Savoie), Bernard Constantin, Grégory Flematti, François Judei et Jean-Paul Minette. Tous étaient installés dans la vallée de Chamonix ou dans la région d’Albertville (Savoie).

 

Article du Monde Sept alpinistes français et onze sherpas népalais sont portés disparus dans l’Himalaya

 

Le kang Guru aujourd’hui

Une vue du large versant sud avec le camp de base à son pied.

Kang Garu 6981 m « Un presque 7000 » à l’automne 2020