Présentation des écoles népalaises

Le choix de l’établissement scolaire pour les enfants des victimes de l’avalanche était primordial. En 2006, nous avons obtenu l’accord des familles pour deux établissements scolaires situés à Katmandu, compte tenu des événements lies à la présence des maoïstes dans la région de Laprak.

Nous avons aussi respecté leur choix : enfant en pension, ou demi-pension, ou nursery, suivant les situations familiales, certaines mamans ayant rejoint Katmandu.

La responsabilité de l’association est de pourvoir aux frais liés à la scolarisation, d’assurer le suivi annuel de chaque enfant en lien avec les managers, et de s’informer autant que possible des évolutions des familles. Ensuite les informations sont transmises aux sponsors et aux membres donateurs.

 

Pour limiter le déchirement des enfants, nous avons fait le choix de deux écoles, l’école Manaslu pour les Gurung et Himalaya Youth Fondation pour les Sherpas.

Nous connaissons ces écoles de longue date. Elles sont particulièrement sérieuses et conviviales. Ainsi, les enfants resteront entre eux pour une même famille, et retrouveront certains autres enfants de leur village. Des membres de leur famille résidant à Katmandu pourront assurer des visites et une présence affective. La prise en charge tient compte des allers et retours, en bus et avion dans leur village deux mois par an.

 

  • Ecole Publique Manaslu Nayabazar à Katmandu pour les enfants d’ethnie gurung (hindouistes) : 21 enfants

Les 21 enfants d’ethnie gurung, sont pour la plupart pensionnaires dans cet établissement.
Deux mamans ont en effet fait le choix de vivre à KTM après le drame, eu égard l’âge des enfants et des fratries.
Ils repartent dans leurs villages deux fois par an pour la fête de Dassain et les vacances scolaires ; SKG paie les voyages et des vêtements neufs pour Dassain.

Cette école privée, à majorité hindouiste, créée en 2002 a vu passer son effectif annuel de 270 à 1200 élèves. Le suivi par classe des pourcentages montre que la progression des enfants est continue et ne fait que s’améliorer : ainsi, de plus en plus d’enfants accèdent au niveau du bac avec malgré tout une fin de scolarité marquée en fin de 3 ème françaises (classe 7 au Népal).

Les matières sont enseignées en langue anglaise, et une bonne place est laissée aux matières d’éveil notamment la poésie, la danse, l’écriture. Les sports collectifs comme le basket sont pratiqués dans l’enceinte de l’école et l’acquisition d’un bus permet aux enfants de découvrir en voyage scolaire leur ville et ses alentours un bouleversement !
Le journal annuel de l’école Smarika met en avant les talents des élèves :
– dessins, poèmes, histoires l’écriture, quizz, etc.
– Prix scolaires et résultats des diverses compétitions de la course à pied, la compétition d’histoires drôles !

Le Directeur fondateur : Bishwa Nath Adhikari et le Principal : Bhakta Kumar Shresta font le maximum pour que l’enseignement se fasse avec un objectif de qualité.
Donner le meilleur de soi dans le respect des autres, et conserver un lien fort avec la famille, l’école, la communauté et la nation voilà la devise de l’école.
Préparer les citoyens du 21 -ème siècle et faire un nouveau Népal.

 

  • Ecole Himalayan Youth Foundation à Bodnath pour les enfants d’ethnie sherpas (bouddhistes) :3 enfants

Fondation privée, sans but lucratif, créée en 2002, sponsorisée par des américains, cet établissement très confortable garantit un environnement exceptionnel aux enfants très défavorisés où orphelins sherpas de diverses régions du Népal.
Elle compte 95 enfants sont la majorité pensionnaires et originaires de régions très isolées, Dolpo etc. ne rentrent chez eux qu’une fois par an , dont 2 enfants sherpas du Kumbu suite à l’avalanche du Kang Guru.
Madame Kramer et son directeur informent très fréquemment par mail SKG des activités et projets.
Un orphelinat pour filles a été ainsi crée au Bhoutan et sera inauguré en 2010 en présence du roi. Un investissement de 7000 dollars a permis l’installation de panneaux solaires pour pallier les problèmes récurrents d’alimentation éélectrique et pour le fonctionnement d’une pompe à eau. Actuellement une alimentation en eau potable pour l’école et le village voisin.

L’enseignement est assuré dans des conditions modernes : bâtiments neufs, terrains de sports, salles spécialises, sorties en bus. Un jardin potager géré par les enfants approvisionne le réfectoire.

Notre ami Anselme Baud effectue des visites régulières et fait grimper les enfants.

 

Pourquoi une scolarisation à Katmandu pour les enfants de plus de 6 ans ?

Le village de Laprak d’où sont originaires une grande partie des victimes et où réside encore la majorité des familles, possède une école où sont scolarisés 632 enfants de la classe 1 à la classe 10. Cet établissement bénéficie de l’aide de quatre associations françaises pour le matériel, et pour les salaires de 7 professeurs en 2005. Ces soutiens évolutifs assurent le meilleur niveau possible pour la scolarisation de la région de Laprak. Les investissements financiers de ces associations sont importants et en évolution constante depuis 2002. Cependant, il faut savoir que les régions de Laprak et de Béchisar sont dans une des zones sous contrôle Maoïste. Si le risque d’embrigadement dans les milices est faible pour des enfants de moins de 6 ans, il augmente avec l’âge de l’enfant. Les mères vivent dans cette crainte. De plus, la charge d’un enfant, voire de quatre pour certaines mères, qui se retrouvent par la disparition de leur mari privées de la plus grande partie de leurs revenus, est ingérable. Certaines sont actuellement dans une grande détresse financière. La tradition népalaise veut qu’une femme mariée aille vivre dans la famille de son mari, ce qui, après la disparition de ce dernier peut poser des problèmes relationnels. La mise en place d’un soutien financier à domicile et pour les scolarisations des enfants par le SKG permettra à ces mamans, de se consacrer à leurs travaux dans le village (agriculture, élevage) et de ne pas succomber à la tentation d’un exil total dans la mégapole de Katmandu où une misère probable les attend.

L’organisation scolaire au Népal

Quelques informations pour mieux suivre les scolarités des enfants soutenus par Solidarité Kang Guru, notamment la lecture des bulletins scolaires pour leurs parrains et soutiens.

Le système de classement (grading system) est comme en France, basé sur une numérotation des classes.

Maternelle sur 3 années
– La toute première année : nursery
– 1 année de LKG : Low Kinden Garden : enfants en bas âge
– 1 années de UKG : Up Kinden Garden pour les plus grands

Autres classes numérotes de 1 à 10, cette dernière correspondant à un niveau inférieur au baccalauréat en France. Au Népal ce diplôme de fin d’étude est appelé : SLC. School Leasing Certificate = certificat de fin d’études

 

 Des nouvelles des enfants :

Chaque année les parrains reçoivent les bulletins scolaires, courriers et dessins transmis par les guides et amis de passage à KTM.

Exemple

La situation scolaire de nos enfants en 2010